Nos mains
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Nos mains
Nos mains
1997
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Sur une arme les doigts noués
Pour agresser, serrer les poings
Mais nos paumes sont pour aimer
Y'a pas de caresse en fermant les mains
Longues, jointes en une prière
Bien ouverte pour acclamer
Dans un poing les choses à soustraire
On ne peut rien tendre les doigts pliés
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Mécanique simple et facile
Des veines et dix métacarpiens
Des phalanges aux tendons dociles
Et tu relâches ou bien tu retiens
Et des ongles faits pour griffer
Poussent au bout du mauvais côté
Celui qui menace ou désigne
De l'autre on livre nos vies dans des lignes
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Un simple geste d'humain
Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s'écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d'échange
Des champs de bataille en jardin
Le courage du signe indien
Un cadeau d'hier à demain
Rien qu'un instant d'innocence
Un geste de reconnaissance
Quand on ouvre comme un écrin
Quand on ouvre nos mains
1997
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Découvrez Jean-Jacques Goldman!
Sur une arme les doigts noués
Pour agresser, serrer les poings
Mais nos paumes sont pour aimer
Y'a pas de caresse en fermant les mains
Longues, jointes en une prière
Bien ouverte pour acclamer
Dans un poing les choses à soustraire
On ne peut rien tendre les doigts pliés
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Mécanique simple et facile
Des veines et dix métacarpiens
Des phalanges aux tendons dociles
Et tu relâches ou bien tu retiens
Et des ongles faits pour griffer
Poussent au bout du mauvais côté
Celui qui menace ou désigne
De l'autre on livre nos vies dans des lignes
Quand on ouvre nos mains
Suffit de rien dix fois rien
Suffit d'une ou deux secondes
A peine un geste, un autre monde
Quand on ouvre nos mains
Un simple geste d'humain
Quand se desserrent ainsi nos poings
Quand s'écartent nos phalanges
Sans méfiance, une arme d'échange
Des champs de bataille en jardin
Le courage du signe indien
Un cadeau d'hier à demain
Rien qu'un instant d'innocence
Un geste de reconnaissance
Quand on ouvre comme un écrin
Quand on ouvre nos mains
Ce qu'en dit JJG (source parler de sa vie) :
Jean-Paul Germonville : On glisse de séquences intimistes à des considérations plus vastes sur le monde.
Jean-Jacques Goldman : Des thèmes viennent durant les trois ou quatre années écoulées entre chaque album. Certains s'imposent peu à peu. Je ne vois pas, effectivement, le rapport entre le côté abstrait de "Nos mains" et celui, au contraire très concret de "Tout était dit". Mais dans un certains sens, on y retrouve le pouvoir des apparences. Dans la seconde, il est dit que contrairement au proverbe, il faut se fier aux apparences. "Nos mains" finalement parlent de la même chose. En fonction de ce qu'on montre d'elles, le dos ou la paume, le geste est plein de signification.
Christophe Nicolas : Il y a une chanson qui évoque un peu, même complètement, la générosité sur l'album. Elle s'appelle "Nos mains". On la sent bien sur scène. Vous y avez pensé, déjà, un petit peu ?
Jean-Jacques Goldman : Ouais.
Christophe Nicolas : Hein ?! J'imagine. Même si il y a beaucoup de côtés un peu plus intimistes. On l'a évoqué, durant ce week-end sur l'album "En passant", celle-là on la sent bien avec une foule en délire à son écoute et à votre vue, Jean-Jacques.
Jean-Jacques Goldman : Souhaitons-le, Christophe. Souhaitons-le.
Gilbert Jouin : Dans "Nos mains", vous vous livrez à une étude quasi anatomique...
Jean-Jacques Goldman : Ma fille cadette s'est fait un plaisir de me fournir les éléments exacts. J'ai toujours été fasciné par les mains. Le revers de la main est agressif, quand on la ferme, elle devient un poing. Mais dès qu'on la retourne et qu'on présente la paume, elle devient douce, caressante, généreuse. Quand je suis allé visiter une réserve indienne dans le Wyoming, j'ai appris que la plus grande humiliation pour un ennemi était de se faire toucher la main.
Que pensez-vous de cette chanson ? paroles ? musique ? votre interprétation ? studio ou live ?
Dernière édition par Sirima le Ven 15 Mai - 2:19, édité 1 fois
Re: Nos mains
J'adore,la première que je l'ai écoutée,j'ai eu un coup de coeur!!
Je préfère la version live tournée 98,je la trouve plus dynamique,rythmée!!
Je préfère la version live tournée 98,je la trouve plus dynamique,rythmée!!
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